S'il est un sujet polémique, c'est, comme l'a dernièrement soulevé Marion dans un commentaire ici-même, c'est bien celui du droit d'auteur. "Beaucoup d'appelés, peu d'élus" pour s'engager dans une maison d'édition à compte d'éditeur.
Aujourd'hui, si l'on cherche l'Auteur, c'est sur la toile qu'il faut se rendre. Grande visibilité, liberté, l'Auteur refuse désormais le carcan de l'édition classique, depuis qu'elle-même ne mise plus sur un auteur mais sur le livre qu'il présente, sans envisager le "demain" ! Or un auteur évolue !
A l'image des patrons qui cherchent de jeunes collaborateurs AVEC expérience, la Maison d'Edition parie sur les écrivains qui sortent un livre chaque année depuis vingt ans...
Mais le net est là, et offre au jeune auteur une visibilité qu'aucun éditeur ne peut lui promettre. Pour sûr, c'est du travail mais en s'appuyant sur des exemple comme Agnès Martin Lugand, autoéditée qui après de mirifiques ventes a accepté un contrat chez Michel Lafon pour "Les gens heureux lisent et boivent du café", l'espoir est permis !
Rébellion de l'auteur, ou désir de liberté ?
Peut-être aussi les écrivains voient-ils l'essor de la liseuse, et trouvent leurs lecteurs, que les grandes maisons d'édition rechignent encore à satisfaire - avec des livres numériques bien trop chers...
A suivre...
Ps : A Marion !!!