Lorsque j'ai accueilli ma correctrice, en ce début d'après-midi, c'était avec la ferme intention de travailler. Pour sûr, on entamait par un café puisque les vacances nous avaient privés de quelques séances, et que nous ne nous étions pas croisées depuis longtemps - même au club de sport que nous fréquentons pourtant assidûment ; donc bien des nouvelles à échanger...
Le soda frais a remplacé le café, et en un rien de temps, on ouvrait un paquet de tuiles salées pour un apéro impromptu.
Est-il possible que l'après-midi fila si vite qu'on n'eut même pas l'opportunité d'ouvrir un manuscrit ?
Est-on si bavarde qu'on en a oublié la raison de sa présence ici ?
En tout cas, un très bon moment entre copines - et le quota de 6000 mots/jour pour une femme allègrement franchi, non ?