Quand sa nuit est ainsi, ma page l'est aussi!

                        Lorsque j'ai jeté un coup d'oeil à mon réveil ce matin, je fus heureuse de constater qu'il n'était pas encore 7 heures. Ainsi, je me suis étirée, envisageant la préparation de mon café avant de me mettre au travail - écrire à l'aube m'a toujours plu, moment précieux où la solitude m'entoure de ses bras inspirateurs... Tendant mon bras encore engourdi de sommeil, je fus cependant surprise de ne pas sentir la chevelure soyeuse de mon époux chatouillant mon avant-bras. Me retournant complètement, je constate avec stupeur que la place de celui qui a tant de peine à émerger d'ordinaire est vide.

                          Je saute sur mes pieds, accours au salon et constate que mon cher et tendre paraît bien éveillé.                  

                          - "En fait, je n'ai pas dormi!"

                         Nuit blanche...

                        Rien n'était comme d'habitude, c'est ainsi qu'à l'heure qu'il est, blanche est également la page que je me devais de noircir, avant de me laisser emporter par le tourbillon pour en écrire quelques autres...

                        Je ne crois pas que la nuit blanche de mon époux puisse me servir d'argument pour ne pas avoir travaillé... Hélas, pourtant...

                         PS : Mon époux arrête de fûmer. 17 jours sans tabac, bravo! Tous mes encouragements...