Soyons honnêtes : si j'ai été tour à tour contente, émue voire même bouleversée, intéressée ou encore impatiente en attendant les rencontres avec les auteurs, il y en a certains que j'apprécie vraiment, mais que je n'ai même pas essayé de rencontrer. Tout d'abord parce que parler avec l'un de ses écrivains préférés, c'est prendre le risque d'être déçu : La voix, celle qui nous parle au travers d'un roman, ne revêt pas cette inflexion nasillarde ; l'homme parait bien plus intéressant au travers de ses écrits - ça arrive ! - ou plus sûrement, il joue les filles de l'air à son stand (alors qu'une foule avide se presse déjà devant les tables) ayant sans doute un peu trop profité de la soirée entre auteurs de la veille - difficile d'être sur le pont à 9h00 quand on s'est couché à l'aube... - des auteur pour qui les salons sont aussi - et n'ont-ils pas raison ? - l'occasion de réseauter* (mais je ne citerai là aucun nom !).
Donc oui ! J'ai partagé un café avec Agnès Martin-Lugant, une auteur porte-étendart de l'auto-édition puisque son excellent roman "Les gens heureux lisent et boivent du café"a été ensuite édité par Lafont, j'ai longuement discuté avec David Foenkinos, prix Renaudot pour "Charlotte", j'ai échangé avec Jean Benguigui qui m'a offert son livre "Un parfum d'orange amer", j'ai parlé aussi un bon moment avec Marie-Odile Asher, lauréate de 8 prix littéraires pour "Pain amer"... Bref, de beaux moments, dont ces lectures seront les souvenirs...
Une belle aventure !
* : Ce mot québecois évoque le concept de réseaux professionnels.
Ps : Clin d'œil à Marion !