Voilà, ce matin, je me suis remise à la tâche. Quelques heure à remâcher des mots avant de les taper, à songer à mes héros à pleurer d'un courrier relatant l'amour paternel, à relire, a effacer et reconstruire.... Dès 5h00, j'étais au labeur, privée de sommeil par une insomnie qui m'attirait inexorablement vers ma table de travail - après une, deux, trois tasses de café quand même!
Du coup, lorsque 10h00 sonnaient, non seulement je poussais la porte du club avec la fierté de celle qui a retrouvé la motivation, mais en plus en songeant que mon travail quotidien était presque terminé. Ainsi, je passais l'après-midi à sommeiller devant la télé avant de réaliser l'odieuse vérité, monstrueuse réalité qui s'imposait si soudainement à moi, avec un telle violence, que j'en vacillais.
Plus de café.
Si demain matin, je n'ai plus de café, je peinerai dans le maniement de la plume - au figuré bien sûr, je suis armé d'un ordinateur qui me facilite (généralement) la vie - si je peine, je n'irai pas au sport afin d'avancer, si je ne vais pas au sport, je perds ma motivation. Songeant au cercle vicieux - ou vertueux selon le sens dans lequel on prend le virage - j'ai supplié mon époux de palier à la fatigue qui était tombée sur moi.
Mon sauveur m'a secouru!
Demain, mon café salvateur aura le goût de l'amour!
PS : La semaine dernière, j'ai déjà été absente. Premier arrêt maladie de l'année - pourquoi faut-il que la rentrée scolaire nous ait tant marquée ?
PS2 : Joyeux anniversaire avec un peu de retard à Bertrand, Damien!